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Talalgies et épines calcanéeenes

Le talon

  • Douleur postérieure ou en arrière du calcanéum (os du talon) par conflit entre la chaussure et le talon : bursite ou hygroma (poche enflammée ou gonflée).

Le traitement : contrefort de la chaussure plus haut ou talonnette interne ; si tuméfaction importante ou anomalie osseuse (épine rétro-calcanéenne) : Chirurgie d’exérèse.

  • Douleur plantaire ou sous le calcanéum par coussinet plantaire diminué et/ou sport de contact aponévrosite plantaire : « Epine calcanéenne » à la radiographie.

Les traitements : semelles, étirements, infiltration, massages…… rarement Chirurgie.

Épines calcanéeenes (épine de Lenoir) ou aponévrosite, fasciite plantaires ou talalgies

Traitement des épines calcanéennes

Le traitement des épines calcanéennes est essentiellement orthopédique, soit le plus souvent sans opération. En l’absence de prise en charge adaptée, la tendance est à l’aggravation.

Surtout, il comprend deux points essentiels: le port de semelles orthopédiques, et l’auto-rééducation.

Semelles orthopédiques

Le port de semelles en cas d’épine calcanéenne doit être quotidien, du matin au soir, tous les jours. Aussi, il est recommandé d’apporter 2-3 paires de chaussures au podologue, afin qu’il juge d’une part l’usure de vos semelles. D’autre part il adaptera les semelles à vos chaussures usuellement portées.

Auto-Rééducation 

L’auto-rééducation consiste en des exercices avec un bottin ou annuaire. Cela consiste à poser les pieds sur ce bottin et à faire de petits mouvements d’avant en arrière, en basculant l’ensemble du tronc. Ainsi, cela permet d’étirer la « chaine postérieure » (qui comprend les muscles du mollet, le Tendon d’Achille, et la voute plantaire) plusieurs fois par jour, et tous les jours, afin de la « détendre ».

Les points mineurs dans la prise en charge d’une épine calcanéenne impliquent :

  • Une perte de poids même minime. Souvent on retrouve une prise de poids qui accompagne l’apparition des douleurs (en appui à la marche sur un seul pied quatre fois le poids du corps appuie sur celui-ci, au running c’est huit fois ). Soit perdre 2 kg c’est 8kg de moins en appui à la marche sur un seul pied, et 16 kg au running…). Malheureusement, l’inverse est vrai (prise de poids).

 

  • Une adaptation du chaussage.  On privilégie alors, des chaussures à petit talon postérieur (aux alentours de 2cm), au fur et à mesure que vous renouvelerez votre garde-robe.

 

  • Des séances de kinésithérapie. Elles vous soulagerons initialement, avant la mise en place des deux points essentiels précités.